Grâce à la rigueur de tenue de leurs divers registres sanitaires, les Suédois mettent souvent à jour des données fort intéressantes. Dans le cas particulier, ils montrent que les sujets atteints de <b>maladie cœliaque</b> ont un risque nettement plus élevé de <b>syndrome du côlon irritable</b> que les sujets de la population générale. Risque triplé au cours de l'année suivant le diagnostic de maladie cœliaque (respectivement 2.7% vs 0,9%) et encore doublé 10 ans ou plus après ce diagnostic. Parmi les <b>causes avancées</b> pour expliquer ce risque accru figurent la perturbation de la physiologie intestinale liée à l'inflammation associée à la maladie cœliaque, des altérations du microbiote intestinal, les modifications et restrictions du régime alimentaire (notamment la réduction de l'apport en fibres consécutive au respect du régime sans gluten). Quoi qu'il en soit, le <b>message essentiel</b> est que la concomitance des deux pathologies est possible, que tout nouveau signe apparaissant au cours du suivi doit faire évoquer un éventuel côlon irritable qu'il faudra alors rechercher et le cas échéant, en tenir compte dans la prise en charge des patients Tous les détails dans <a href="https://www.cghjournal.org/article/S1542-3565(24)00201-5/fulltext" target="_blank" rel="noopener">l'article</a> téléchargeable en accès libre et gratuit.