Hier, samedi 25, débutait la semaine européenne contre le cancer.
Une occasion de mettre en lumière un article du JAMA Oncology se penchant sur le bien-fondé de la poursuite des traitements systémiques jusqu’en fin de vie chez les patients cancéreux métastatiques ou à un stade très avancé.
Les investigateurs ont évalué la question d’après les données de près de 78.500 patients pris en charge dans 144 centres, en analysant la survie en fonction de l’attitude des centres oncologiques vis-à-vis des traitements systémiques selon leur fréquence d’utilisation jusqu’aux stades très avancés (stratification en quintiles Q1 à Q5).
Les résultats ne montrent pas de différence significative de survie entre les établissements ayant le recours le plus important et ceux ayant le recours le plus faible.
Des résultats renforçant l’idée qu’il arrive un moment où ce type de traitement n’a plus guère de chance d’améliorer le pronostic et qu’il est beaucoup plus rentable et efficace de se concentrer sur les options de soins palliatifs et de soutien, lesquelles ont démontré leur aptitude à améliorer la qualité de vie et même à augmenter la survie.
Pour plus détails, se référer à l’article accessible in extenso