Une analyse menée sur les données de 5.170 participants à l'étude dite des Trois Cités, qui étaient sans démence lors de leur inclusion (âge moyen 74 ans) montre que dans le cadre d'un suivi moyen de 8,4 ans, 13% de ces sujets en ont développé une. Dans cette analyse 12 facteurs de risque modifiables d'altération de la <a href="https://medipodcast.eu/fr/thema-fr-2/la-sante-mentale/">santé mentale</a> ont été évalués via le <b>score LIBRA (Lifestyle for brain health): </b>l'alimentation, l'activité physique, les activités cognitivement stimulantes, la consommation d'alcool, le tabagisme, les maladies cardiaques, le diabète, le taux de cholestérol, l'obésité, l'hypertension artérielle, la fonction rénale et les symptômes dépressifs. Globalement, les données indiquent que quel que soit le niveau de susceptibilité génétique à la démence, plus le nombre de <b>facteurs de risque modifiables d'altération de la santé mentale</b> était initialement élevé, plus le risque de démence était important et le déclin cognitif majoré. Un résultat qui suggère que la mise en place de <b>mesures préventives</b> pourrait s'avérer bénéfique pour tout le monde, y compris les personnes ayant un plus grand risque génétique de démence. Tous les détails dans l'article en accès libre et gratuit sur le site de la revue <a href="https://alz-journals.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/alz.13801" target="_blank" rel="noopener">Alzheimer's & Dementia</a>.