Les informations véhiculées dans notre lettre dominicale ne sont franchement pas toujours “rigolotes”. Alors pour une fois que j’en trouve une qui m’a fait sourire…
Une équipe japonaise a décidé de se pencher sur le “menu fretin“, autrement dit les poissons que nous négligeons souvent pour nos menus poissons frais (harengs, anchois, sardines, maquereaux…).
Et bien figurez-vous qu’après avoir testé 4 scénarios d’utilisation, ces investigateurs arrivent à la conclusion qu’au sein de l’ensemble des poissons que nous consommons, ces oubliés de nos assiettes sont les plus nutritifs, font partie de ceux qui sont les plus riches en acides gras poly-insaturés à longue chaîne, ont l’empreinte carbone la plus basse de tous les aliments d’origine animale et ont en outre l’énorme avantage d’être abondants et de se reproduire vite. Il faut donc encourager leur consommation.
Avouez que le sujet lui-même est déjà en soi amusant, mais il y a mieux encore.
Outre l’article disponible en accès libre et gratuit, il existe également un communiqué de presse dont le titre à lui seul est une petite merveille de “plan sur la comète”.
Remplacer la viande rouge par harengs et sardines pourrait sauver jusqu’à 750 000 vies par an en 2050
Et dans la teneur du communiqué il est également signalé que consommer ces poissons pourrait “éviter 8 à 15 millions d’années de vie vécues avec un handicap“.
Redevenons sérieux, tout cela m’a quand même appris que les trois quarts des poissons de ce type qui sont péchés finissent en farine ou huile et servent à engraisser saumons et truites de pisciculture, lesquels ne sont pas aussi riches en oméga-3 (moins de 50% de la teneur globale du menu fretin initial).