Longtemps cantonnée aux sujets de recherche fondamentale , aux données précliniques et aux résultats des tout premiers essais menés chez l’homme, la réunion annuelle de l’AACR American Association for Cancer Research fait progressivement de plus en plus de de communications ayant une portée clinique, que ce soit sur le plan conceptuel (voir dans la dominicale du 14 avril l’article sur les approbations accélérées)
C’est dans ce cadre que s’inscrit la communication d’André Vickers du Memorial Sloan Kettering Cancer Center de Sloan de New York consacrée aux mythes en matière de test PSA et de dépistage du cancer de la prostate, dont vous pouvez trouver la teneur sur le site officiel de son institution.
Mythe 1 : Le dosage du PSA montrera si vos niveaux de PSA sont élevés ou normaux.
Mythe 2 : Le PSA n’est pas un test précis pour le cancer de la prostate.
Mythe 3 : Les avantages du test PSA sont controversés.
Mythe 4 : Le dépistage par PSA entraîne inévitablement un surtraitement et un surdiagnostic importants.
Mythe 5 : Le dépistage par PSA réduit la mortalité par cancer de la prostate d’environ 1 pour 1 000.
Mythe 6 : La meilleure politique nationale en matière de dépistage du PSA consiste à tester uniquement les hommes qui en font la demande à leur médecin.
Mythe 7 : Le dépistage par PSA dans la population augmenterait considérablement le nombre de tests et le nombre de diagnostics et de traitements de cancer de la prostate.
Une lecture très enrichissante dont les tenants et aboutissants sont à mettre en parallèle avec les données issues de l’étude CAP que nous vous avons présentées dimanche dernier.