Une récente étude menée à partir de données issues de 6 pays dont la Belgique, s'est intéressée à la prévalence de la <strong>polypharmacie chez les sujets de 65 ans et plus</strong> (âge moyen 76 ans), suivis en médecine générale. Dans ce travail, la polypharmacie était définie par la prescription d'<strong>au moins 5 agents de classes thérapeutiques différentes</strong>. Une attention particulière a été portée aux prescriptions potentiellement inappropriées d'opioïdes, d'antipsychotiques, de benzodiazépines et d'inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Globalement, la Belgique fait plutôt bonne figure puisque la prescription de 5 agents ou plus ne concerne que 38% des sujets âgés alors que cela touche plus de la moitié des sujets âgés dans 4 des 6 pays concernés. Le Royaume Uni est le plus vertueux avec une polypharmacie relevée chez seulement 23% des sujets âgés. Concernant les prescriptions potentiellement inappropriées <strong>les IPP arrivent en tête dans tous les pays</strong> (22,9% en Belgique) et sont suivis en Belgique (fréquence décroissante) par les benzodiazépines 12,9%, les opioïdes 10,4% et les antipsychotiques 2,8%. Résultats complets disponibles en accès libre et gratuit sur le site du <a href="https://bpspubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/bcp.16113" target="_blank" rel="noopener">British Journal of Clinical Pharmacology </a>