Si vous suivez un tant soit peu ce qui est publié dans la littérature, vous avez certainement remarqué la récente <a href="https://www.acpjournals.org/doi/10.7326/M23-2781" target="_blank" rel="noopener">méta-analyse</a> menée à partir des données individuelles de quelque 24.000 hommes inclus dans 11 essais randomisés. Ce travail auquel ont contribué la Pr Leen Antonio et le Pr Dirk Vanderschueren du laboratoire d'endocrinologie clinique et expérimentale de la KUL établit qu'un taux bas de testostérone (< 7,4 nmol/l ou 213 ng/dl) va de pair avec un surcroît de mortalité toutes causes, en grande partie lié à la surmortalité cardiovasculaire documentée en cas de taux très bas (< 5,3 nmol/l ou 153 ng/dl). On ne le rappellera jamais assez: association n'est pas synonyme de causalité! Alors que faire de ce travail ? La <a href="https://www.acpjournals.org/doi/10.7326/M24-0479" target="_blank" rel="noopener">vidéo d'accompagnement</a> s'avérait prometteuse puisqu'elle débutait par une question pratique. En dépit de renseignements indiscutablement utiles, elle n'a pas pleinement répondu à mes attentes. J'ai en revanche trouvé très éclairant le commentaire publié dans <a href="https://theconversation.com/low-testosterone-in-men-associated-with-an-early-death-new-study-229726" target="_blank" rel="noopener">The Conversation</a> tant sur le plan de la discussion de la causalité (qui de l'œuf ou la poule ?) que sur l'attitude à adopter à la lumière des nouvelles données. Bonne lecture