De faibles taux sanguins de ferritine sont fréquemment retrouvés chez les personnes ayant un syndrome des jambes sans repos (SJSR) et la carence martiale peut d’ailleurs en être une des causes.
Dans un essai randomisé contrôlé ayant inclus 94 patients présentant un SJSR et ayant une anémie ferriprive, une équipe américaine a comparé en double aveugle l’impact de l’administration de fer
- soit par voie orale (cure de 6 semaines de sulfate ferreux, 375 mg x 2/j)
- soit par voie IV (perfusions de ferumoxytol espacées de plusieurs jours).
Les placebos correspondants ont été administrés de façon à maintenir le caractère aveugle.
Le critère principal était l’amélioration du SJSR appréciée via deux scores symptomatiques spécifiques.
Une amélioration globalement similaire (pas de différence significative) a été observée avec les deux modalités thérapeutiques, ce qui établit que le choix peut être laissé aux patients.
Dans ce travail, environ la moitié des patients traités par voie orale a rapporté des effets secondaires gastro-intestinaux, mais cela n’a pas eu d’impact marqué sur la poursuite du traitement.
L’étude a été publiée dans l’American Journal of Hematology.