Vous êtes sans doute déjà au courant, mais mieux vaut le redire plutôt que de vous laisser l'ignorer. Ayant constaté des concentrations élevées d'aspartate dans le liquide interstitiel pulmonaire de souris et de patientes ayant un <b>cancer du sein</b> avec métastases pulmonaires, une équipe majoritairement belge (KUL et ULg) a pris le parti d'en élucider la signification. Les résultats publiés dans <b>Nature</b> révèlent que dans les cellules métastatiques disséminées du poumon, cet aspartate extracellulaire est à l'origine d'une cascade de signalisation cellulaire inhabituelle qui génère un programme translationnel renforçant l'<b>agressivité </b>des métastases. Les chercheurs ont détecté des protéines clés de ce processus dans les métastases pulmonaires de patientes atteintes d'un cancer du sein. Si vous voulez en savoir plus vous pouvez vous référer à l'<a href="https://www.nature.com/articles/s41586-024-08335-7et/" target="_blank" rel="noopener">abstract</a> ou au <a href="https://vib.be/en#/news/researchers-reveal-why-the-lung-is-a-frequent-site-of-cancer-metastasis" target="_blank" rel="noopener">communiqué de presse</a> mis en ligne sur le site du Vlaams Instituut voor Biotechnologie. A titre personnel j'ai beaucoup apprécié la <b>mise en garde</b> qui figure en fin du communiqué : <em>"Une avancée en recherche n’est pas la même chose qu’une avancée en médecine. Les travaux des chercheurs du VIB peuvent constituer la base de nouvelles thérapies, mais le processus de développement prendra encore des années"</em>.