<span style="font-weight: 400;">Alors que les MICI affectent des sujets en âge de procréer, peu de travaux ont été consacrés à la connaissance qu'ont les patients et les professionnels de santé de leur impact sur ces problèmes. D'où l'intérêt de l'enquête par questionnaire en ligne menée auprès de 257 professionnels de santé de 40 pays et de 793 patients de 4 pays dont la Belgique (femmes 78%, maladie de Crohn 48%, rectocolite hémorragique 50%).</span> <span style="font-weight: 400;">Si selon leur score Crohn's and colitis pregnancy-specific disease-related knowledge (</span><a href="https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1365-2036.2012.05130.x" target="_blank" rel="noopener"><span style="font-weight: 400;">CCPKnow</span></a><span style="font-weight: 400;">) </span><span style="font-weight: 400;"> 98% des professionnels de santé ont une bonne ou très bonne connaissance de l'impact et des problèmes liés aux MICI en matière de grossesse, ce n'est malheureusement le cas que de 29% des patients. </span> <span style="font-weight: 400;">Une des découvertes les plus intrigantes de cette enquête est que 63% des répondants ont déclaré n'avoir jamais eu aucune information sur le sujet et que seuls 10% ont admis en avoir reçu de la part de leur spécialiste. Cela explique-t-il que 56% des patientes n'avaient pas d'enfant alors que 14% seulement déclaraient que c'était un choix volontaire ? </span> <span style="font-weight: 400;">Ou faut-il également prendre en compte le fait qu'une altération de la fonction sexuelle était rapportée par un homme sur cinq et par deux femmes sur trois ? </span> <span style="font-weight: 400;">Quoi qu'il en soit, une chose est certaine, l'information des patients laissent à désirer et il faudra y remédier.</span> <i><span style="font-weight: 400;">D'après Sophie Vieujean et al. Présentation SU1012, DDW 2023, Chicago 6-9 mai </span></i>