Le jeudi 14 novembre est la<a href="https://worlddiabetesday.org/" target="_blank" rel="noopener"> journée mondiale du diabète</a>. Pendant la période 2024 à 2026 l'accent sera mis sur le <b>bien-être</b> des personnes qui en sont atteintes. Une occasion de revenir sur un travail publié récemment dans <b>Diabetes Care</b> et qui se penche sur les interrelations entre <a href="https://medipodcast.eu/fr/thema-fr-2/le-diabete/">diabète</a> et <a href="https://medipodcast.eu/fr/thema-fr-2/la-sante-mentale/">santé mentale</a>. Il s'agit d'une analyse portant sur les données de 553.552 sujets américains dont 44.735 ayant un diabète de type 1, 152.187 un diabète de type 2 et 356.630 sans diabète. Ce <a href="https://diabetesjournals.org/care/article-abstract/47/9/1638/156976/Bidirectional-Associations-Between-Mental-Health" target="_blank" rel="noopener">travail</a> révèle l'existence d'une <b>association bidirectionnelle significative </b>entre complications chroniques du diabète et troubles mentaux de type anxiété, stress, dépression. Les sujets développant des complications chroniques du diabète ont un risque accru de développement de <b>troubles mentaux</b>, la majoration variant de 2 à 3 et les risques les plus élevés s'observent chez les sujets les plus âgés (≥ 60 ans). Les sujets ayant un trouble mental préexistant ont un risque accru de développement de <b>complications chroniques du diabète</b>, la majoration variant de 1,5 à 2,5 et les risques les plus accrus sont constatés chez les sujets les plus jeunes (0-19 ans). Les raisons de cette association bidirectionnelle sont d’ailleurs multiples (<a href="https://medicalxpress.com/news/2024-08-mental-health-chronic-diabetes-complications.html" target="_blank" rel="noopener">effets directs et indirects et facteurs de risque communs</a>), mais l'essentiel à retenir est probablement qu'en cas de diabète quel qu'en soit le type, l'existence de troubles mentaux majore le risque de complications et par conséquent qu'une <b>recherche systématique</b> de problèmes de santé mentale devrait être partie intégrante du suivi de tous les personnes ayant un diabète de façon à pouvoir proposer une <b>prise en charge appropriée</b> tant sur le plan métabolique que mental.