Une étude menée en France ayant enrôlé 4.635 sujets hospitalisés pour myocardite au cours d'une période de 18 mois ayant suivi l'introduction des vaccins à ARN messager apporte des données rassurantes.Au sein de cette population il y avait 558 cas de myocardite post-vaccination, 298 cas de myocardite post-infection et 3.779 cas de myocardite conventionnelle (sans relation avec le COVID).Dans le cadre d'un suivi de 18 mois, cette étude montre que la myocardite post-vaccination a un meilleur pronostic que la myocardite conventionnelle, ce dont témoigne une moindre incidence de survenue du critère composite regroupant réadmission spécifique, événements, décès toute cause (HR 0,55 par rapport aux myocardites conventionnelles). Ce n'est en revanche pas le cas pour les myocardites post-infection qui ont un pronostic similaire (HR 1,04). Des données qui devraient donc encourager à se faire vacciner. Tous les détails dans l'article en accès libre mis en ligne par le JAMA.