Les succès des nouveaux antidiabétiques en cas de diabète de type 2 ont fait croire à certains que les plus anciens pouvaient être mis aux oubliettes.
Mais il n’en est rien! Voilà ce que démontre avec brio une analyse comparant en vraie vie l’impact du traitement sur le déclin de la fonction rénale et sur la mortalité globale selon que les patients recevaient des inhibiteurs SGLT2 en monothérapie ou associés à la metformine.
Cette analyse menée par une équipe d’Israël sur plus de 13.500 patients appariés sur un score de propension (6.774 dans chacun des deux groupes) montre que par rapport à la monothérapie, l’association s’assortit dans le cadre d’un suivi médian d’un peu plus de 3 ans d’une réduction du risque ajusté
- de décès toutes causes de 26% (HR 0,74 ; IC 95% 0,64-0,84)
- de déclin de la fonction rénale de plus de 30% (HR 0,65 ; IC 95% 0,48-0,87), y compris lorsque le risque concurrent de décès est pris en compte (HR 0,67 ; IC 95% 0,5-0,9).
Il est conclu que l’association est à préférer indépendamment du niveau de contrôle glycémique et de l’existence ou non de facteurs de risque cardio-rénaux.
D’autres bonnes nouvelles vous attendent dans l’article publié en open access dans Cardiovascular Diabetology