“Nous devons vraiment changer notre façon de penser. Pendant trop longtemps, nous avons considéré que les facteurs de risque étaient essentiellement liés à des choix individuels. Nous devons redéfinir le problème comme un problème systémique où la politique doit contrer les “environnements d’hyperconsommation”, restreindre le marketing et mettre fin à l’ingérence dans l’élaboration des politiques“.
Ces mots forts ont été prononcés par Frank Vandenbroucke, vice-Premier ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, à l’occasion d’une journée consacrée aux déterminants commerciaux des maladies non transmissibles.
Dans le collimateur, quatre produits (tabac, aliments ultra-transformés, combustibles fossiles et alcool) dont les industriels qui les commercialisent sont accusés de manipuler les preuves scientifiques et le discours public, faisant ainsi obstacle aux politiques de santé des états et générant 2,7 millions de décès chaque année dans la région Europe de l’OMS
Un communiqué de presse très éclairant avec de multiples liens vers les pièces du dossier