L’analyse des données d’une cohorte de 10.603 enfants (âge moyen initial 13,3 ans) suivis pendant une vingtaine d’année (âge moyen lors de la visite finale 32,3 ans) montre que les facteurs de risque cardiovasculaires présents dans l’enfance ont une influence sur la survenue ultérieure d’événements cardiovasculaires.
Les deux facteurs de risque présents lors de l’enfance ayant un impact particulièrement important sont l’IMC (d’où le choix du titre de cette brève) et le taux de cholestérol-LDL.
Pour ces deux facteurs de risque, l’augmentation directe d’incidence d’événement est respectivement de 18 % et de 16% pour chaque augmentation d’une unité de la déviation standard.
De là à en déduire qu’il faut combattre l’obésité et adopter un régime de type méditerranéen dès l’enfance, il n’y a qu’un pas que nous franchissons d’autant plus volontiers qu’une analyse annexe révèle qu’à l’échelle d’une vie entière le rôle de l’obésité infantile est quasiment aussi important que celui de l’obésité adulte en matière de risque cardiovasculaire.
Tous les détails dans l’article du JAMA Network Open.