Les PFAS (per- and polyfluoroalkyl substances) mieux connus sous le nom de polluants éternels en raison de leur persistance dans l’environnement, sont une source de préoccupation croissante depuis que l’on a constaté qu’ils pouvaient s’accumuler dans les organismes vivants (plantes et animaux), qu’ils se retrouvaient dans la chaîne alimentaire et qu’ils pouvaient mettre en péril la santé humaine.
Dernière pièce à verser au dossier, une petite étude de type “proof of concept” ayant concerné 78 sujets jeunes (17 à 22 ans) et montrant que ceux qui avaient eu une plus grande exposition à 7 PFAS différents, avaient une moins bonne fonction rénale 4 ans plus tard.
Les investigateurs ont comparé les taux sanguins dans les échantillons prélevés en début et en fin d’étude et ils ont également analysé des échantillons de selles provenant de 45 individus. Ils avancent que pour certains PFAS, l’impact délétère sur la fonction rénale pourrait s’expliquer par des modifications du microbiote (concentrations moindres de bactéries bénéfiques et de métabolites anti-inflammatoires).
Pour plus de détails se référer soit à l’étude elle-même publiée dans Science of the Total Environment, soit à l’analyse de l’excellent site Science Alert