Un article de <a href="https://theconversation.com/pourquoi-a-t-on-envie-de-bailler-lorsque-lon-voit-quelquun-bailler-239646" target="_blank" rel="noopener">The Conversation</a> est consacré à ces deux questions qui, à ce jour encore, n'ont <b>pas de réponses universellement admises.</b> Ce qui en revanche est très clair est que faire appel à l'empathie, aux interactions sociales et aux neurones miroirs pour expliquer la "contagion" est une approche très plausible. Il est d'ailleurs avancé que les individus présentant des troubles sociaux (autisme, schizophrénie) semblent <b>moins réceptifs</b> aux bâillements d'autrui (moindre synchronisation). Tout n'est cependant pas aussi simple, <a href="https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/17470919.2024.2379917" target="_blank" rel="noopener">une récente étude</a> montre que les sujets atteints de trouble du spectre de l'autisme sont parfaitement capables de reproduire le comportement d'autrui, le manque de synchronisation ayant surtout à voir avec une <b>altération des interactions sociales</b> dont la responsabilité incombe tant aux neurotypiques qu'aux neuro-atypiques. Ce qui, comme mentionné dans le <a href="https://nouvelles.umontreal.ca/article/2024/09/30/redefinir-l-autisme-d-un-point-de-vue-relationnel/" target="_blank" rel="noopener">communiqué de presse académique</a>, permet de <b>redéfinir l'autisme d'un point de vue relationnel.</b> Excellente lecture!