Une étude rétrospective multicentrique de type cas-témoin, publiée dans <b>JAMA Surgery</b>, apporte des éléments concrets sur cette question jusqu'ici peu documentée. La comparaison des données de <b>vétérans</b> utilisateurs et non utilisateurs d'inhibiteurs SGLT2 (respectivement 7.439 et 33.489 ; appariement 1:5 sur un score de propension) ayant été opérés, indique chez les utilisateurs : <ul> <li>un léger <b>surcroît d'acido-cétose euglycémique</b> (29,7% vs 27,6% ; odds ratio [OR] 1,11 ; IC 95% 1,05-1,17) qui s'assortit en médiane d'un retard de sortie de l'hôpital de 3 jours;</li> <li>une <b>réduction des</b> <b>anomalies fonctionnelles rénales aiguës</b> (élévation de la créatinine sérique ≥ 0,3 mg/dl ou ≥ 50% par rapport au départ, critères KDIGO) 5,1% vs 7,1% ; OR 0,69 ; IC 95% 0,62-0,78;</li> <li>une<b> moindre</b> <b>mortalité à 30 jours</b> de l'intervention, 1,1% vs 1,6% ; OR, 0,70 ; IC 95% 0,55-0,88.</li> </ul> D'autres résultats concernant les interventions cardiaques et les opérations non programmées sont à retrouver dans <a href="https://jamanetwork.com/journals/jamasurgery/fullarticle/2833369" target="_blank" rel="noopener">l'article en accès libre</a>.