C'est possible indique le suivi d’une étude randomisée contrôlée menée au Danemark sur des adultes obèses ayant suivi un régime de restriction calorique de 8 semaines puis randomisés vers 4 bras et recevant pendant 1 an : <ul> <li>Une injection SC de liraglutide (3 mg/j)</li> <li>Des sessions supervisées d'exercices modérés à vigoureux (à raison de 2 h par semaine).</li> <li>La combinaison du liraglutide et des exercices supervisés</li> <li>Un placebo.</li> </ul> A l'issue de ces 52 semaines, les sujets ont été invités à participer à l'étude de suivi et les résultats présentés sont ceux qui ont été observés à la semaine 104 soit 2 ans après la randomisation et 1 an après l'arrêt de l'intervention. Les résultats indiquent<strong> une meilleure conservation de la perte pondérale</strong> chez les sujets assignés au bras combinant liraglutide et exercices. Cette différence s'explique à la fois par une perte de poids plus importante pendant la phase interventionnelle et par une moindre reprise de poids pendant l'année de suivi. Les auteurs avancent que <strong>ces résultats durables</strong> sont probablement dus au fait que les participants ont conservé, même sans supervision, les saines habitudes d’exercice de la phase interventionnelle. Le liraglutide étant un agoniste des récepteurs du GLP-1, il est hautement probable que les autres représentants de cette classe médicamenteuse engendreraient le même type de résultats. Cela vaut donc la peine d'expliquer tout cela aux patients qui souhaitent maigrir durablement sans pour autant être sous traitement de façon prolongée. Plus de détails dans <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2589537024000543" target="_blank" rel="noopener">l'article téléchargeable</a> en accès libre et gratuit et dans le <a href="https://news.ku.dk/all_news/2024/02/with-regular-exercise-medical-weight-loss-treatment-does-not-have-to-be-permanent/" target="_blank" rel="noopener">communiqué de presse de l'Université de Copenhague</a>.