Les femmes sont réputées être plus bavardes que les hommes, ce que n'avait cependant pas confirmé une <a href="https://www.science.org/doi/10.1126/science.1139940" target="_blank" rel="noopener">étude de 2007</a>, qui montrait qu'en moyenne, femmes et hommes généraient environ 16.000 ± 1.000 mots par jour. Mais comme souvent <b>le diable est dans les détails</b>… Le suivi et de nouvelles analyses de cette étude montrent que <b>pendant près de la moitié de leur existence (de 25 à 65 ans) les femmes parlent plus que les hommes</b>, la différence étant d'environ 3.000 mots par jour. Égalité des sexes en revanche sur le plan statistique pour les ados (10-17 ans), les adultes jeunes (18-24 ans) et au-delà de 65 ans. Ce travail est publié dans <a href="https://doi.org/10.1037/pspp0000534" target="_blank" rel="noopener">Journal of Personality and Social Psychology</a>. Une <b>autre découverte</b> intéressante de cette étude est que nous parlons globalement moins aujourd'hui, (déficit moyen de 3.000 mots par rapport à 2007). Les investigateurs mettent cette <b>raréfaction de la parole</b> sur le compte de la place croissante de la communication digitale (moteurs de recherche, réseaux sociaux …) et cela les amène à se demander si nous ne devrions pas nous pencher sur les éventuelles répercussions sanitaires de cette diminution des rapports humains. Ce qui nous paraît être une excellente suggestion au vu de l'<a href="https://medipodcast.eu/fr/article-fr/solitude-et-sante-mentale/">impact négatif de la solitude et de l'isolement social</a>