Un survol rapide de la littérature actuelle, très orientée vers les agents amincissants, inciterait certainement à répondre "combattre l'obésité", mais est-ce la bonne réponse ? Pas certain ! De même qu'être plus longtemps debout sans pour autant bouger plus ne suffit pas (<a href="https://medipodcast.eu/fr/article-fr/un-esprit-sain-dans-un-corps-sain/">voir ici</a>), il se confirme que maigrir tout en restant sédentaire n'est pas non plus la solution et que <b>la condition physique des individus est un élément très important</b> à prendre en considération. Dans le cadre du combat <strong>"fitness vs fatness"</strong>, une revue systématique avec méta-analyse des données 20 études impliquant près de 400.000 adultes apporte des arguments fort utiles. Les résultats, mis en ligne le 13 novembre sur le site du <b>British Journal of Sports Medecine</b>, suggèrent que la forme physique (évaluée via la capacité cardiorespiratoire) est plus importante que le poids (évalué via l'IMC) pour réduire décès et événements cardiovasculaires. Ainsi, chez les personnes en <b>bonne condition cardiorespiratoire</b>, le risque de décès et de maladies cardiovasculaires ne varie pas en fonction du poids. De plus, les personnes obèses en bonne condition physique ont un risque de mortalité près de deux fois inférieur à celui des personnes minces, mais peu actives ou sédentaires. D'autres résultats dans l'<a href="https://bjsm.bmj.com/content/early/2024/11/07/bjsports-2024-108748">article en accès libre et gratuit</a>. "<em>La condition physique</em><i> est bien plus importante que la minceur pour réduire le risque de mortalité</i>" indiquent les investigateurs dans le <a href="https://news.virginia.edu/content/why-weight-researchers-say-its-fitness-matters" target="_blank" rel="noopener">communiqué académique</a> que nous vous encourageons à lire en entier.