<p style="font-weight: 400;">Deux communications orales présentées par un équipe danoise lors de l'édition annuelle de l'<strong>United European Gastroenterology Week </strong>( UEGW 2023, Copenhague 14-17 octobre et online), clarifient le risque <strong>d'adénocarcinome de l'œsophage en cas de RGO</strong>.</p> <p style="font-weight: 400;">Le <a href="https://programme.ueg.eu/week2023/#/details/presentations/585" target="_blank" rel="noopener">premier travail</a> est basé sur une cohorte de près de <strong>40.000 sujets</strong> ayant un œsophage de Barrett suivis pendant une période pouvant atteindre 32 ans.</p> <p style="font-weight: 400;">Il montre que le risque de développement d'un adénocarcinome œsophagien n'est pas moindre chez les sujets opérés (fundoplication) que chez les sujets traités médicalement par antireflux. C'est même l'inverse qui est observé avec un risque qui augmente au fil du temps (HR 4,4 pour plus de 10 ans de suivi).</p> <p style="font-weight: 400;">Le <a href="https://programme.ueg.eu/week2023/#/details/presentations/586" target="_blank" rel="noopener">deuxième travail</a> est basé sur une cohorte de population riche des données de plus de <strong>486.000 personnes</strong> ayant eu une endoscopie pour RGO.</p> <p style="font-weight: 400;">Il confirme que chez les quelque 286.000 sujets atteints de RGO sans œsophagite érosive, le risque d'adénocarcinome œsophagien est du même ordre que celui de la population générale et ne s’accentue pas au fil du temps.</p> <p style="font-weight: 400;">Le risque est en revanche plus que doublé (2,2 à 2,6) pour les quelque <strong>200.800 sujets</strong> avec œsophagite érosive à l'endoscopie et que ce risque augmente avec la durée du suivi.</p>