Une étude à paraître dans l'<b>American Heart Journal </b>indique un nombre conséquent d'hospitalisations dans l'année qui suit l'intervention, quelle que soit la voie d'accès. Le pourcentage de patients hospitalisés pendant cette période dépasse les 50% pour l'<b>option cathéter </b>et avoisine les 45% pour l'<b>option chirurgicale</b>. Le travail, effectué à partir de données extraites des <b>registres sanitaires danois </b>apporte également des précisions sur les durées d'hospitalisation et leurs répétitions chez un même patient. Globalement, les chiffres semblent plutôt en faveur de l'approche chirurgicale, sauf pour les <b>hospitalisations précoces</b> (0 à 30 jours) qui sont légèrement moins fréquentes avec l'option cathéter. En revanche, au-delà du premier mois, l'avantage est nettement en faveur de l'approche scalpel. N'allez cependant pas conclure de l'<a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0002870324001807" target="_blank" rel="noopener">ensemble des données rapportées</a> que l'approche chirurgicale est finalement préférable. Les investigateurs rappellent que le choix cathéter est plus souvent fait pour des <b>sujets plus âgés et présentant plus de comorbidités</b> et que ces éléments plus d'autres non identifiés au sein des deux cohortes examinées dans ce travail sont tout à fait capables d'expliquer les différences.Le détail des admissions pour causes vasculaires et non-vasculaires ainsi que les <b>données de mortalité</b> sont à ce titre très "éclairantes". Plutôt que de trancher sur la meilleure approche, les investigateurs plaident pour la mise au point de stratégies visant à minimiser le risque d'admission, ce qui passe probablement par une <b>meilleure caractérisation des sujets à risque particulièrement élevé. </b> Une première mesure pourrait être d'apprécier systématiquement la masse musculaire squelettique et le degré de fragilité en amont de l'intervention. Un travail mené par une autre équipe et à paraître également dans l'<b>American Heart Journal </b>montre que cela permet de mieux apprécier le <a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S000287032400173X" target="_blank" rel="noopener">risque d'effets délétères</a>.