L'existence d'antécédents de fractures non liées à des traumatismes importants (souvent appelées <b>fractures de fatigue</b>) est un des principaux facteurs de risque de futures fractures chez les personnes âgées. Sont traditionnellement prises en compte pour l'é<b>valuation du risque</b>, les fractures survenant après la quarantaine, mais une étude rétrospective de cohorte menée au Canada montre que cette façon de faire n'est sans doute pas la bonne. La revue des données de près de 89.000 personnes dont près d'un quart avaient des <b>antécédents de fractures</b> fait ressortir un risque accru de fractures ultérieures qui est du même ordre (HR de 1,5 à 2,1) pour toutes les <b>tranches d'âge étudiées</b> (de 20-29 ans jusqu'à 80 ans et plus) de survenue d'une première fracture. En clair, cela signifie que toutes les fractures non liées à des traumatismes importants doivent être prises en compte pour évaluer le risque fracturaire ultérieur et mettre en place les mesures qui s'imposent. Tous les détails dans l'<a href="https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2827189" target="_blank" rel="noopener">article</a> du <b>JAMA Network Open</b>.