Dans la mesure où l'article paraît dans un journal américain (<strong>JAMA Psychiatry</strong>) et émane d'une équipe de Grande-Bretagne (entité qui a quitté l'Europe), il y a peu de chances qu'il y ait un rapport quelconque avec la récente <a href="https://medipodcast.eu/fr/article-fr/european-mental-health-week-19-25-mai-2025/">European Mental Health Week</a>, néanmoins, le message véhiculé mérite assurément attention Après revue systématique et méta-analyse des données de près de 108.000 patients ayant un diabète ou en situation d'obésité et inclus dans <b>80 essais randomisés contrôlés </b>versus placebo, <a href="https://jamanetwork.com/journals/jamapsychiatry/fullarticle/2833558" target="_blank" rel="noopener">les auteurs constatent</a> que, par rapport aux sujets ayant reçu un placebo, ceux qui ont reçu des agonistes du récepteur GLP1 n'ont pas plus d'<b>effets secondaires de nature psychiatrique </b>et que les symptômes dépressifs éventuellement présents ne sont pas aggravés. Mieux encore, les agonistes sont associés à des <b>améliorations de la qualité de vie</b> en rapport avec la santé physique et mentale et à une réduction des comportements alimentaires déviants. Autant d'éléments que les auteurs suggèrent de prendre en compte lors du choix d'un traitement en cas de diabète ou d'obésité, deux conditions connues pour être associées à une moins bonne santé mentale et une piètre qualité de vie.