La solitude est un vécu subjectif pénible résultant d’un sentiment d’isolement ou de connexions sociales inadéquates c’est-à-dire, non conformes aux attentes de l’individu.
Cela se manifeste souvent par une tristesse persistante accompagnée d’un sentiment d’inutilité ou d’abandon.
Ces précisions permettent de comprendre que l’on peut parfaitement être seul sans avoir un sentiment de solitude et à l’inverse qu’avoir des interactions sociales n’empêche pas d’avoir l’impression d’être solitaire et isolé.
Une méta-analyse récente met en lumière l’impact délétère du sentiment prolongé de solitude (auto-déclaration) en termes de santé mentale et de cognition.
Majoration significative du risque de démence de toute nature (+31%), de maladie d’Alzheimer (+39%), de démence vasculaire (+74%) et de déclin cognitif (+15%).
Ces associations persistent même quand la dépression, l’isolation sociale et les autres facteurs de risque de démence sont pris en compte.