Pas de réponse ferme et définitive, mais les résultats à 5 ans de l'étude <a href="https://www.ahajournals.org/doi/10.1161/CIRCULATIONAHA.121.057639" target="_blank" rel="noopener">AVATAR</a> apportent des renseignements éclairants. Pour mémoire, cette étude européenne randomisée (à laquelle a participé le centre cardiovasculaire d'Alost) comparait les mérites d'une approche chirurgicale précoce (remplacement valvulaire) et d'une approche conservatrice avec surveillance active chez 157 sujets. La survenue d'un des composants du <b>critère composite</b> de jugement (décès toutes causes, infarctus, AVC et hospitalisation pour insuffisance cardiaque) s'avère nettement moins fréquente dans le bras chirurgie. Dans le cadre d'un <b>suivi médian de 63 mois</b>, l'analyse en intention de traiter indique 18 événements chez les 78 sujets du bras chirurgie (23,1%), soit deux fois moins que les 37 événements chez les 79 sujets du bras conservateur (46,8%). Un résultat qui s'explique surtout par la diminution des <b>décès toutes causes</b> et des <b>hospitalisations pour insuffisance cardiaque</b>. Tous les détails dans l'article de l'<a href="https://doi.org/10.1093/eurheartj/ehae585" target="_blank" rel="noopener">European Heart Journal</a> en accès libre et gratuit.