Pour réduire les manifestations du syndrome de l’intestin irritable (spasmes, douleurs, ballonnements et troubles du transit), une alimentation pauvre en FODMAP (acronyme de Fermentable Oligo, Di, Monosaccharides And Polyols) est souvent recommandée en complément des classiques approches médicamenteuses symptomatiques mais les résultats ne sont pas toujours à la hauteur des attentes.
Des travaux menés par une équipe du Royaume-Uni suggèrent que cela pourrait être en rapport avec la composition du microbiote intestinal des individus.
Les chercheurs ont analysé l’ensemble des composés organiques volatils résultant de l’action des bactéries intestinales et émis par les selles de 112 individus dont 56 atteints de syndrome de l’intestin irritable.
Ils rapportent dans The Lancet eBioMedicine que le régime pauvre en FODMAP s’avère surtout efficace chez les sujets présentant une dysbiose intestinale caractérisée par un microbiote riche en espèces de l’embranchement Firmicutes et pauvre en espèces de l’embranchement Bacteroidetes.
Après quatre semaines de régime pauvre en FODMAP, des réductions significatives des acides gras à chaîne courte (témoin d’une réponse au régime) n’ont été observées que chez les individus présentant cette dysbiose et les meilleurs résultats (rémission symptomatique) concernaient ceux dont la dysbiose était la plus prononcée.
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