Une étude publiée dans le numéro de juin de <b>The Lancet Gastroenterology & Hepatology</b> apporte des éléments particulièrement convaincants. Le travail a concerné 3 groupes d'environ 100 adultes présentant des symptômes modérés à sévères de SCI. <ul> <li>Le premier groupe a reçu les conseils diététiques traditionnels relatifs au SCI et a été assigné à un <b>régime faibles apports en FODMAP</b> (Fermentable by colonic bacteria Oligosaccharides, Disaccharides, Monosaccharides And Polyols).</li> <li>Le deuxième groupe a été assigné à un <b>régime pauvre en glucides</b> et proportionnellement plus riche en protéines et en graisses.</li> <li>Le troisième groupe recevait le <b>meilleur médicament possible </b>en fonction des symptômes du SCI les plus gênants.</li> </ul> <b>A l'issue des 4 semaines de traitement</b>, il a été constaté dans les 3 groupes une meilleure qualité de vie, une réduction des symptômes physiques et moins d'anxiété et de tendances dépressives. Cependant, il s'avère que les <b>meilleurs résultats</b> (pourcentage de patients améliorés selon un score symptomatique validé) ont été enregistrés dans les groupes 1 et 2 (76% et 71% respectivement) vs 58% dans le groupe 3. A noter qu'<b>à 6 mois, </b>alors que les participants avaient en partie retrouvé leurs habitudes alimentaires courantes, il était encore constaté une réduction significative des symptômes chez 68% des participants de groupe 1 et chez 60% des participants du groupe 2. Pour plus de détails se référer à <a href="https://doi.org/10.1016/S2468-1253(24)00045-1" target="_blank" rel="noopener">l'abstract</a> et/ou au <a href="https://www.gu.se/en/news/dietary-treatment-more-effective-than-medicines-in-ibs" target="_blank" rel="noopener">communiqué de presse</a> de l'université de Göteborg.