Compte tenu du retentissement physique et psychique souvent considérable du syndrome prémenstruel sur la vie des femmes qui en sont victimes, la bonne nouvelle est qu’il disparaît avec la ménopause ! Mais l’histoire ne s’arrête pas là…
Une étude récente ayant concerné 3.635 femmes dont 1.220 déclarant souffrir de syndrome prémenstruel montre en effet que ce syndrome est associé à une probabilité plus grande de ménopause précoce (survenue avant 45 ans, HR ajusté 2,67) et à un plus grand risque d’éprouver des troubles vasomoteurs (bouffées de chaleur et sueurs nocturnes) plus sévères (HR ajusté 1,68).
La précocité de la ménopause fait-elle gagner au change ou ne s’agit-il que de remplacer un inconvénient par un autre, éventuellement pire ? Seules les femmes concernées peuvent répondre et la réponse est très certainement individuelle.
Sur le plan médical le message à retenir est que l’existence d’un syndrome prémenstruel identifie un sous-groupe de femmes pour lesquelles la prise en charge des troubles vasomoteurs de la ménopause mérite de faire l’objet d’une attention particulière.
Une excellente occasion de vous replonger dans notre série d’interviews vidéo sur la ménopause et le cas échéant, de participer le 14 octobre à la présentation de l’actualisation du consensus de la Belgian Menopause Society sur le traitement hormonal de la ménopause. Tous les détails ici.