La prévalence présumée du trouble déficit de l'attention/hyperactivité a longtemps été de l'ordre de 5 à 6% chez les enfants. Mais ce trouble semble être <b>de plus en plus fréquent</b> avec des prévalences dépassant désormais 10%. Dans <b>The Conversation</b>, un psychiatre suédois spécialisé dans les troubles mentaux des enfants et des adolescents s'interroge sur les raisons possibles de cette augmentation des diagnostics et passe en revue <b>8 explications plausibles</b>. Une lecture extrêmement enrichissante qui vous fera prendre conscience que les raisons invoquées impliquent toutes, de façon directe ou indirecte, la façon dont la société interagit avec les individus et les intègre ou les marginalise. J'attire à titre personnel votre attention sur la raison numéro 8 qui stipule que, dans bien des cas, avoir un <b>diagnostic clinique</b> est quasiment le seul moyen de pouvoir bénéficier des moyens offerts par les services sanitaires et susceptibles d'apporter soutien et réconfort aux enfants et aux parents. Ce rigorisme dogmatique pourrait dès lors inciter certains professionnels à "un petit coup de pouce", c'est-à-dire à être un peu laxiste sur les critères diagnostiques pour faire face au désarroi des familles. Faut-il vraiment les blâmer ? <a href="https://theconversation.com/eight-reasons-why-adhd-diagnoses-are-increasing-242458" target="_blank" rel="noopener">Bonne lecture</a>