Les personnes souffrant de TDAH n'ont pas que des problèmes de rendez-vous manqués ou de clefs égarées résultant de leurs <b>difficultés à se concentrer et à s'organiser</b>, ce qui, déjà, leur vaut des déboires dans la vie de tous les jours, "pollue" leurs relations avec autrui et retentit de façon négative sur leur qualité de vie, <b>mais il y a plus encore</b>. Une étude menée sur quelque 30.000 personnes ayant reçu un diagnostic de TDAH révèle que leur <b>espérance de vie</b> est significativement moindre que celle des quelque 300.000 personnes appariées non atteintes (environ 7 ans en moins chez les hommes et 9 ans en moins chez les femmes). Et il se pourrait bien que cela soit en rapport avec une <b>plus grande prévalence</b> de diverses <b>atteintes physiques</b> (diabète, problèmes cardiaques et respiratoires chroniques, épilepsie) <b>et surtout mentales</b> (anxiété, dépression, auto-mutilation, suicide, addiction). La plupart, sinon toutes ces affections pouvant être diagnostiquées et traitées de façon efficace, les investigateurs plaident, outre pour un <b>accès renforcé au traitement</b> du TDAH, pour une <b>prise en charge concomitante plus large des comorbidités</b>, notamment sur le plan de la santé mentale. Tous les détails dans l'<a href="https://www.cambridge.org/core/journals/the-british-journal-of-psychiatry/article/life-expectancy-and-years-of-life-lost-for-adults-with-diagnosed-adhd-in-the-uk-matched-cohort-study/30B8B109DF2BB33CC51F72FD1C953739" target="_blank" rel="noopener">article</a> publié en open acces par <b>The British Journal of Psychiatry.</b>