VITAL est une vaste étude américaine de prévention primaire qui a évalué l'impact sanitaire de la prise pendant 2 ans de vitamine D3 (2.000 UI/j) et d'acides gras ω-3 d'origine marine (1g/j) sur une population de près de 26.000 adultes d'âge moyen en bon état général et vivant en communauté. Concernant la vitamine D, cette étude a déjà montré l'absence d'influence sur l'incidence des <b>événements cardiovasculaires</b> et des <b>cancers</b> (critères initiaux) puis des <b>fractures</b> (analyse ultérieure). Dans le <b>Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism </b>sont rapportés les résultats d'une sous-étude menée sur les données de quelque 1.000 sujets (âge moyen 65 ans) suivis par le centre d'investigations cliniques de Boston. L'objectif était de rechercher via différents tests l'impact éventuel sur les <b>performances physiques</b> (force de préhension, vitesse de marche, équilibre, force musculaire des membres inférieurs). A 2 ans, il n'a été observé <b>aucune différence</b> dans les tests entre les sujets recevant la vitamine D et ceux recevant le placebo. A noter qu'il n'y a pas non plus de contraste par rapport au placebo chez ceux qui recevaient les acides gras ω-3. Tous les détails dans l'<a href="https://academic.oup.com/jcem/article/110/1/e44/7629844" target="_blank" rel="noopener">article</a> téléchargeable en accès libre et gratuit.