Lumbago est le terme couramment utilisé en lieu et place de lombalgie commune (dite aussi non-spécifique) en cas de douleur dans le bas du dos non attribuable à une cause spécifique.
Il s’agit d’une plainte fréquente qui a une fâcheuse tendance à récidiver et se pérenniser. Pour limiter le risque de récidive, divers types d’interventions plus ou moins faciles à mettre en œuvre ou à faire accepter ont été testées avec des taux de succès très variables et pas toujours durables.
The Lancet rend compte dans sa parution du 16 juin de l’étude WalkBack, menée en Australie sur 701 personnes qui avaient présenté un épisode de lumbago d’une durée d’au moins 24 h et survenu depuis au maximum 6 mois.
Ces personnes ont aléatoirement été assignées à un bras intervention (programme personnalisé d’entrainement progressif à la marche sous la supervision d’un physiothérapeute + 6 séances d’éducation sur une période de 6 mois) ou à un bras contrôle (aucune intervention).
L’objectif était d’atteindre au minimum 30 minutes de marche 5 jours sur 7 sur les 6 mois. Selon la période d’entrée dans l’étude les participants ont été suivis de 1 à 3 ans.
Les résultats montrent que la pratique régulière de la marche s’accompagne d’une moindre survenue de douleurs limitant les activités (HR 0,72 ; IC 95% 0,60-0,85) et va de pair avec une période sans récidive près de 2 fois plus longue (en médiane 208 jours vs 112 jours dans le bras témoin).
Plus de détails dans l’article et dans le commentaire d’accompagnement tous deux en open access.