Le prix Nobel 1976 de physiologie ou de médecine a été décerné conjointement à Baruch Samuel Blumberg et Daniel Carleton Gajdusek “pour leurs découvertes concernant de nouveaux mécanismes d’origine et de propagation des maladies infectieuses“.
Pour le second, en raison de sa contribution au mode de transmission d’une forme spécifique d’encéphalopathie spongiforme (maladies à prions dont les plus connues sont la maladie de la vache folle et chez l’homme la maladie de Creutzfeldt-Jakob). Il s’agissait dans le cas particulier du kuru dont le mode de transmission a pu être relié à rite funéraire anthropophage (cannibalisme rituel).
Pour le premier, en raison de sa contribution à la découverte du virus de l’hépatite B et à la mise au point d’un test de dépistage et d’un vaccin contre ce virus.
Depuis lors, d’autres virus àl’origine d’atteintes hépatiques ont été identifiés sur lesquels l’OMS attire l’attention le 28 juillet dans le cadre de la journée mondiale contre l’hépatite. Ce jour a été sélectionné pour rendre hommage à Baruch S Blumberg dont c’est la date de naissance.
Pour mémoire, l’hépatite B est aujourd’hui encore responsable de plus d’un million de décès par an, principalement par cirrhose et cancer primitif du foie, alors qu’elle peut être prévenue de façon efficace et sûre par la vaccination.