Environ 1 abstract sur 7 des articles de recherche biomédicale publiés en 2024 a probablement été <strong>rédigé grâce à l'intelligence artificielle</strong> (IA). Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont recherché dans les abstracts ce qu'ils appellent<strong> des mots superflus ou des tournures excessives</strong>. Ces "éléments de langage" ont commencé à apparaître de façon plus fréquente qu'habituellement prévue à partir de novembre 2022, lorsque ChatGPT est devenu largement disponible. Sur les quelque 1,5 million d'articles indexés par PubMed l'année dernière (2024), <strong>plus de 200.000 utilisaient ce type de mots ou tournures</strong>, par exemple potentiel(lement), sans précédent, crucial, inestimable n'ayant en théorie pas de place dans des comptes rendus de recherche. Les auteurs prennent la peine de préciser que <a href="https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.adt3813" target="_blank" rel="noopener">leur article en accès libre et gratuit</a> publié dans <strong>Science Advances</strong> a été entièrement rédigé sans recours à l'intelligence artificielle. En est-il de même de l'abstract lequel évoque un "<strong>unprecedented impact</strong>" !?