Docteur Anne FirquetGynécologueCentre de la ménopause, Chef de clinique Liège Il est courant de parler d'atrophie vulvo-vaginale de la ménopause.Probablement parce que les femmes évoquent surtout la sécheresse vaginale et les rapports douloureux qui en résultent. Cependant…Cependant, comme l'indique le titre de cette vidéo et comme y insiste le Dr Anne Firquet il est plus correct de parler d'atrophie de la sphère uro-génitale. En effet l'atrophie ne concerne pas que l'épithélium vaginal, elle existe également au niveau uréthro-vésical et génère un inconfort urinaire souvent à type de brûlures (en particulier post-rapport sexuel) qui est qualifié à tort de cystite chronique ou à répétition en dépit de tout contexte infectieux. Sécheresse vaginale et problèmes urinaires surviennent souvent 2 à 3 ans après le début de la ménopause, mais pour le Dr Anne Firquet, il est primordial d'en discuter avec les femmes dès le départ si l'on veut préserver au mieux leur future vie sexuelle. En effet la bonne nouvelle est que le traitement hormonal substitutif peut protéger de ces inconvénients, au même titre qu'il protège le capital osseux ou la santé cardiovasculaire et cela doit donc entrer en ligne de compte au moment de la décision de prescrire ou pas un tel traitement. Et si ce traitement n'est pas possible ou souhaité, il existe d'autres options.