Telle est la leçon à retenir d’une étude de cohorte concernant près de 1.600 sujets (âge moyen 50 ans) hospitalisés pour atteinte coronaire ou insuffisance cardiaque et anxieux ou dépressifs.
Dans le cadre d’un suivi de l’ordre de 4 ans, les sujets ayant bénéficié à la fois d’une psychothérapie et d’agents agissant sur l’humeur (regroupés sous le terme d’antidépresseurs) avaient un risque de recours aux urgences et de réhospitalisation diminué de 3/4 et un risque de décès toutes causes réduit de 2/3 par rapport aux sujets sans prise en charge de leur problèmes mentaux.
Tous les détails dans l’article du Journal of the American Heart Association.
Au vu des résultats, il est vivement conseillé de rechercher activement anxiété et dépression chez les sujets cardiaques et de mettre en place les mesures qui s’imposent.