Dans cette interview Alain Hendlisz, chef de l'unité gastro-intestinale de l'institut Jules Bordet, ULB, introduit le traitement par peptides radiomarqués (PRRT pour peptide receptor radionuclide therapy). Cette nouvelle approche de médecine nucléaire (la théranostique) qui combine visualisation de la cible et délivrance précise d'une irradiation, s'est montrée supérieure à l'augmentation de la dose d'analogue de la somatostatine dans l'étude Netter-1, tant à court terme (maîtrise très rapide de la diarrhée carcinoïde), qu'à plus long terme (contrôle prolongé attesté par une PSF de longue durée). La tolérance est bonne, quelques nausées transitoires lors de la perfusion et à plus long terme un risque d'alopécie modérée. Quelques rares cas de leucopénie et thrombopénie de grade 1 ou 2 maximum.La place de ce traitement n'est pas encore complètement définie, mais les résultats des essais suggèrent une place privilégiée en seconde ligne (contrôle de la maladie en années vs en mois avec les autres approches). Tumeurs neuro-endocrines et le syndrome carcinoïde [bannerloop placement='' id="12041"]