Fin 2020, l’essai randomisé RATE-AF montrait que chez les patients ayant une fibrillation auriculaire permanente et des signes d’insuffisance cardiaque, il n’y avait pas de différence significative de qualité de vie à 6 mois entre un ralentissement de la fréquence cardiaque obtenu par digoxine à faible dose ou par bisoprolol. Ces premiers résultats ont été publiés dans le JAMA.
L’équipe d’investigateurs rapporte aujourd’hui les données d’une analyse de coût-efficacité calculée sur une durée de 12 mois. Selon cette analyse, l’option digoxine à faible dose semble préférable. D’une part elle est moins onéreuse, mais surtout l’économie réalisée sur l’année (en moyenne 530 £) trouve son origine dans une plus faible survenue d’effets secondaires, ce qui se traduit par un moindre recours aux structures sanitaires.
Les résultats, publiés dans Heart, sont disponibles en open access.