Si la ménopause est une étape physiologique normale de la vie de toute femme, elle est souvent mal supportée.
Cela est d’autant moins logique qu’une prise en charge personnalisée, adaptée au profil de risque permet, de façon efficace et sure, d’épargner aux femmes ménopausées une bonne part de ce qu’elles endurent et de les protéger des risques osseux, oncologique et cardiovasculaire caractéristiques de cette période.
Le point avec le Pr Axelle Pintiaux, gynécologue au CHU de Liège.
La sécheresse vaginale et les soi-disant “cystites” sans support infectieux sont caractéristiques de l’atrophie vulvo-vaginale liée à l’arrêt progressif de la production ovarienne d’œstrogènes lors de la ménopause.
Focus sur les différentes prises en charge possibles selon la nature et le degré des plaintes, les antécédents et le profil métabolique de chaque patiente avec le Dr Anne Firquet, gynécologue, Chef de Clinique, Centre de la ménopause, Liège.
La survenue de saignements gynécologiques ne doit jamais être négligée chez la femme en période de ménopause.
Les investigations à mener et les interventions à mettre en œuvre dépendent du moment de survenue des saignements (périménopause ou ménopause confirmée) et de l’existence ou non d’un traitement hormonal substitutif.
Le Dr Eveline Markowicz, gynécologue au CHIREC Uccle, partage son expérience.
Successivement paré de tous les atouts puis de tous les défauts, le traitement substitutif hormonal de la ménopause est un sujet clivant tant chez les femmes que chez les médecins tout particulièrement en matière de risque de cancer du sein.
La balance bénéfice/risque dépend à la fois du type de traitement utilisé et de sa durée et dans l’immense majorité des cas les avantages l’emportent sur le risque souligne le Pr Serge Rozenberg, gynécologue au CHU St-Pierre, Bruxelles
Parler de ménopause revient souvent à parler de règles absentes et de plaintes uro-génitales, éludant ainsi les répercussions sur le sommeil, la fatigue, l’humeur, la santé osseuse ou cardiovasculaire…
Comme une femme ménopausée a encore à vivre ± le tiers de sa vie, le Pr Herman Depypere, gynécologue à l’Hôpital Universitaire de Gand plaide pour que l’arrêt de production des hormones naturelles soit compensé par de faibles doses
d’hormones bio-identiques pour améliorer la qualité de vie.
De nombreux facteurs interviennent dans la personnalisation du traitement hormonal substitutif de la ménopause notamment l’âge de la femme au moment de sa ménopause, ses plaintes, ses caractéristiques cliniques et ses antécédents, son profil de risque en particulier cognitif, osseux et cardiovasculaire.
Les conseils du Dr Linda Ameryckx, gynécologue à l’Hôpital Universitaire d’Anvers pour une optimisation du traitement en fonction des critères d’intérêt.