En ayant recours à l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, une équipe internationale de chercheurs travaillant dans les domaines des neurosciences et de la psychologie environnementale a constaté, chez des sujets à qui une douleur physique aiguë était infligée, que l’exposition à des vidéos de nature allait de pair avec une réduction de l’activité cérébrale associée à la douleur et parallèlement que la douleur était jugée moins sévère et plus supportable.
Ces données publiées (j’ai envie de dire “naturellement” !) dans Nature Communications suggèrent que l’exposition (même virtuelle) à la nature pourrait faire partie de l’arsenal thérapeutique des douleurs aiguës.
Tous les détails sur le protocole aussi inhabituel qu’ingénieux dans l’article lui-même et aperçu des hypothétiques explications du phénomène dans le communiqué de presse de l’Université de Vienne (Autriche) qui a dirigé les travaux.
Pas ou peu convaincu ? Lors d’un prochain sérieux mal de tête, essayez donc d’associer votre paracétamol à la vision d’un documentaire nature.