Je n’ai pas d’autre mot pour qualifier le travail mené par une équipe anglo-américaine et rapporté dans Nature Neuroscience.
Les chercheurs montrent que la représentation spatiale cérébrale du corps humain reste inchangée et activable après amputation d’un membre. Une découverte qui remet en question le dogme de réorganisation cérébrale post-amputation et ouvre de nouveaux horizons pour la compréhension et la prise en charge du syndrome du membre fantôme.
L’article lui-même, disponible en open access, regorge d’aspects techniques et méthodologiques qui rendent sa lecture un peu délicate pour des non-spécialistes, raison pour laquelle je vous conseille plutôt la lecture du communiqué de presse académique de l’Université de Cambridge qui détaille de façon remarquable les tenants et les aboutissants de ce travail.