Nul ne saurait nier l'efficacité des agonistes GLP-1 pour le traitement de l'obésité, mais…Mais plusieurs études ont désormais montré que plus de la moitié des personnes y ayant eu recours ont arrêté d'en prendre au cours de l'année où le traitement avait été institué.Dernière en date, une analyse menée sur les données des registres sanitaires du Danemark, présentée lors du récent congrès de l’European Association for the Study of Diabetes (EADS 2025, Vienna 15-19 Septembre).Bien que cela ne soit pas exprimé clairement dans les articles attestant de cette faible persistance, mon opinion personnelle est que les sujets "réalisent" que ces traitements n'ont d'efficacité que tant qu'ils sont pris et que cela est mis en balance, consciemment ou non, avec le coût du traitement, les effets secondaires gastro-intestinaux, la contrainte des injections, sans parler des témoignages de reprise de poids à l'arrêt.Tout cela devrait inciter à ne prescrire ces molécules que dans le cadre d'un programme d'amaigrissement comportant une éducation à une alimentation quantitativement et qualitativement saine et raisonnable et un programme d'incitation à l'exercice physique.Les défis à relever pour les fabricants sont la mise au point de voies d'administration non invasives (on s'en approche), de molécules ou de formulations exposant à moins d'ennuis gastro-intestinaux et (il est toujours permis d'espérer) une politique tarifaire plus abordable (ce qui aurait au moins le mérite de diminuer les achats improbables sur internet).