Selon les données rapportées par une équipe suédoise dans Diabetes, Obesity and Metabolism, un diagnostic de candidose vulvo-vaginale ne devrait pas être considéré comme un accident de parcours sans gravité.
L’analyse rétrospective des données de plus de 1,8 millions de femmes âgées de 35 à 65 ans démontre que le taux d’incidence de diabète de type 2 (DT2) est plus élevé chez les femmes ayant fait une candidose vulvo-vaginale que chez celles n’ayant pas un tel antécédent (HR ajusté 1,41 ; IC 95% 1,28-1,55).
Les taux d’incidence de DT2 les plus élevés sont constatés chez les femmes de 55 ans et plus.
Le délai entre infection et diagnostic du DT2 peut atteindre 2 ans.
La démonstration de cette association temporelle entre candidose vulvo-vaginale et diagnostic ultérieur d’un DT2 devrait inciter à une surveillance rapprochée du métabolisme glucidique tout particulièrement chez les femmes les plus âgées.
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Le diabète