C'est ce que laissent supposer les résultats d'une étude publiée dans le <b>New England Journal of Medicine.</b> En bref, des femmes atteintes de vaginose bactérienne confirmée et ayant un partenaire masculin régulier ont été randomisées vers un bras traitement habituel de la femme seule (métronidazole ou clindamycine, n=68) ou vers un bras traitement habituel de la femme + traitement du partenaire masculin par antibiotique oral et topique (métronidazole et clindamycine 2%, n=69). A 12 semaines, <a href="https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMe2500373" target="_blank" rel="noopener">les résultats</a> indiquent une récidive de la vaginose chez 63% des femmes du bras traitement de la femme seule et chez 35% des femmes du bras traitement de la femme et du partenaire. Exprimé en personnes-année, le risque est respectivement de 4,2 et 1,6 récidives, soit une réduction absolue de 2,6 (IC 95% −4,0 −1,2) en faveur du traitement du couple, ce qui a conduit à l'arrêt prématuré de l'essai. Si la conclusion des expérimentateurs reste très factuelle (traiter le partenaire diminue le risque de récidive), <a href="https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMe2500373" target="_blank" rel="noopener">l'éditorial d'accompagnement</a> est nettement en faveur du traitement simultané du partenaire.