Un travail présenté lors de la réunion annuelle de European Society of Clinical Microbiology and Infectious Diseases (<b>ESCMID Global 2025</b>, Vienna 11-15 avril 2025) attire l'attention sur l'ampleur de l'impact des <b>infections respiratoires aiguës associées au virus respiratoire syncytial </b>(IRA-VRS) qui frappent les adultes. Dans le cadre d'une <a href="https://www.escmid.org/congress-events/escmid-global/abstracts/information-for-presenters/abstract-book/" target="_blank" rel="noopener">étude de cohorte nationale danoise</a>, les données de 5.289 adultes ayant fait une IRA-VRS entre 2011 et 2022 ont été comparées à celles de 15.867 témoins appariés issus de la population générale. Au cours des 365 jours suivant l'infection, les chercheurs rapportent : <ul> <li aria-level="1">un risque de <b>décès </b>2,7 fois supérieur</li> <li aria-level="1">des taux d'<b>hospitalisation</b> plus de deux fois supérieurs (57% vs 28%)</li> <li aria-level="1">des <b>admissions en soins intensifs</b> près de quatre fois plus élevées (5,3% vs 1,4%)</li> <li aria-level="1">des <b>exacerbations de BPCO et d'asthme</b> respectivement 3,1 et 4,6 fois plus fréquentes.</li> </ul> Est-il vraiment besoin de préciser que ces données plaident en faveur d'une <a href="https://medipodcast.eu/fr/article-fr/le-virus-respiratoire-syncytial-frappe-aussi-les-adultes" target="_blank" rel="noopener">vaccination des sujets adultes les plus à risque</a> (atteints de BPCO et d'asthme) ?