Dans le cadre d'une analyse rétrospective des données de quelque 500 sujets ayant une maladie inflammatoire du colon, une équipe texane rapporte dans <a href="https://www.cghjournal.org/article/S1542-3565(25)00624-X/abstract" target="_blank" rel="noopener">Clinical Gastroenterology and Hepatology </a>que ceux qui recevaient de la vitamine D avaient un degré moindre d'activité de leur maladie et faisaient moins de poussées. Avec comme corollaire, moins de recours aux urgences, d'hospitalisations et de prescriptions de corticoïdes. <b>Association n'est pas causalité</b>, mais ce travail suggère que maintenir un taux sanguin adéquat de vitamine D (de l'ordre de 30 à 50 ng/ml) serait à tout le moins une bonne idée, d'autant que c’est <b>très peu onéreux et quasiment sans risque</b> lorsque la supplémentation se fait journellement avec des doses comprises entre 1.000 et 4.000 unités internationales. Des <b>études prospectives d'origine académique</b> confirmant ces données et déterminant les doses et les durées de traitement optimales seraient les bienvenues.