La classique petite femme âgée voutée se déplaçant avec une canne a le mérite de rappeler les méfaits de l'ostéoporose. Toute médaille ayant son revers, cette représentation a tendance à faire oublier que <b>l'ostéoporose n'est pas qu'une affaire de femmes</b>. Cela concerne aussi les hommes, auxquels l'ostéodensitométrie n'est pourtant que très rarement proposée avant la survenue d'une première fracture. Cela est d'autant plus dommage qu'un récent travail mené aux USA montre que l'<b>ostéodensitométrie </b>proposée aux hommes de 65 à 85 ans ayant au moins un facteur de risque de fracture et suivie d'une invitation à une téléconsultation auprès de leur médecin traitant a <b>plusieurs avantages</b>. D'une part, cela permet un <b>dépistage efficace</b> de l'ostéopénie et de l'ostéoporose (proportion de cas dépistés similaire à ce qui est constaté chez les femmes). D'autre part, cela aboutit à la <b>mise en œuvre des traitements appropriés</b>. De plus, le design randomisé de l'étude a permis de constater des <b>taux plus élevés de persistance des traitements </b>chez les sujets ayant eu une ostéodensitométrie. Plus de détails sur le design, la méthodologie et les résultats chiffrés dans les Key Points et l'abstract du <a href="https://jamanetwork.com/journals/jamainternalmedicine/fullarticle/2837757" target="_blank" rel="noopener">JAMA Internal Medicine</a>.