Quand on parle du diabète de type 1, on pense souvent à des chiffres, des doses, des appareils, des « contrôles ». Mais derrière ces gestes répétés se joue bien plus, une vigilance de chaque instant, une organisation invisible, une fatigue parfois sourde.
Diagnostiquée à 31 ans, Belinda raconte le choc, les nuits d’angoisse, les hospitalisations, puis la lente reconquête de son corps et de sa liberté.
Elle parle des hypoglycémies qui surprennent en pleine réunion, du jus de fruit ou du Coca-Cola toujours à portée de main, des injections faites en public parce qu’elle a refusé de se cacher. Elle évoque la charge mentale, ces fameuses 185 décisions journalières et supplémentaires, liées à son diabète, mais aussi la force qu’elle y a trouvée, comme apprendre, comprendre, transmettre, et ne jamais laisser la maladie définir qui elle est.
Son témoignage est celui d’une femme lucide et debout, portée par l’humour, la rigueur et l’espoir. Un récit humain et sincère, qui rappelle que la technologie, les soignants et la solidarité sont très importants, mais ne remplacent pas la première des forces, celle de vivre, avec…


